Y aura-t-il assez de 49.3 pour passer l’hiver ?
Ni une, ni deux, mais six !
C’est le nombre de pharmacies que j’ai fait pour trouver de l’amoxicilline. Mais je ne peux pas me plaindre. J’ai eu un rendez-vous dans la journée avec mon médecin traitant.
On est sauvés.
Entre les coupures d’électricité et les pénuries alimentaires, le gouvernement va bientôt nous expliquer qu’on va faire des économies et qu’on peut se passer de hausses de salaires.
Les promesses de ruissellement se transforment en rationnement.
Les coupures d’électricité comme les pénuries de médicaments sont le fruit direct de la libéralisation de ces secteurs.
Il faut arrêter de faire croire au père Noël.
Pour répondre aux besoins des citoyens, l’État ne peut se défausser de ses missions en déléguant les missions de services publics et les secteurs essentiels à la cupidité des financiers.
Chacun ses priorités.
En toute logique, celle du gouvernement devrait être de répondre à l’urgence sociale et sanitaire. À la place, il fait le choix de reculer l’âge de la retraite.
Pas de trêve des confiseurs.
De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer ses choix ultralibéraux et leurs conséquences. C’est l’occasion de porter plus haut les propositions de la CGT pour imposer d’autres choix économiques, sociaux et environnementaux.