Tribune: Lettre ouverte au Ministre
Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale,
J’ai eu la surprise de voir sur ma fiche de paye de ce mois-ci une multitude de retenues sur salaire. En effet, il y a deux mois, j’ai été absente car hospitalisée. En bonne fonctionnaire, je me suis empressée de revenir à l’école le lendemain de mon hospitalisation, mon absence n’a donc duré qu’un jour (jour de carence). Ce mois-ci, en recevant mon bulletin de salaire, je constate que le jour de carence a bien été imputé, mais pas seulement.
En effet, en plus du jour de carence, j’ai eu une retenue sur salaire de mes indemnités de direction. Pourtant, ce jour-là, mon remplaçant n’a pas effectué mon travail de direction. J’ai un jour mensuel de décharge pour m’occuper de la direction de l’école, ce jour-là n’a pas été impacté par mon absence. Par ailleurs, je me demande si toutes les heures supplémentaires effectuées pour la direction les jours où je ne bénéficie pas de décharge (car non, le travail de direction ne peut pas attendre le jour de décharge) seront ainsi rémunérées, comme elles sont enlevées ? Je compte environ une heure de travail hebdomadaire en temps normal, deux à trois heures depuis la crise du COVID. Je serais ravie de vous faire parvenir le descriptif de mes heures supplémentaires, si nous en sommes à les compter (les dimanches sont-ils payés double?). Dans le cas contraire, pourquoi ai-je une imputation de mon salaire sur un jour où je n’étais pas censée faire de travail de direction ?
En outre, vous m’avez enlevé au prorata la participation à la mutuelle. Étonnamment, je paye quand même l’intégralité de ma mutuelle même en cas d’absence d’un jour au travail.
Je me permets aussi de rappeler que le mois de janvier 2022 étant le premier où vous participez à financer notre mutuelle, mon absence (datant de novembre 2021) ne devrait pas impacter l’indemnité reçue pour le mois de janvier.
Une fois de plus, je ressens le manque de considération de ma hiérarchie. Je vous remercie par avance pour la réponse à mes questionnements que vous me ferez parvenir, pour maintenir entre nous « l’école de la confiance ».