Les véritables terroristes à dissoudre…
- Les véritables terroristes à dissoudre sont les banques qui soutiennent les investissements d’extraction pétrolière ou gazière, pour les mégabassines, la FNSEA, les chantiers autoroutiers destructeurs de biodiversité, les grands patrons, les lobbies et actionnaires de l’agroalimentaire, de l’industrie chimique, l’exploitation intensive à coups de pesticides cancérigènes, celle des femmes et des hommes, de la terre et des animaux, leurs relais au gouvernement, à l’Assemblée et au Sénat, qui détruisent chaque jour un peu plus notre planète, la rendent inhabitable pour nos enfants, nos petits-enfants et des centaines de millions d’habitant·es qui n’auront d’autre choix que de quitter la terre qui les a vu·es naître et grandir, ou d’y mourir.
- Ce sont elles et eux, capables de s’asseoir sur le résultat d’un référendum, de votes-barrages, par défaut, des taux d’abstention massifs, qui sont de leur fait, qui portent atteinte à la République, sociale, solidaire, qui restent imperméables, imperturbables, lorsque des millions de manifestant·es malgré la répression, les nasses, les arrestations arbitraires, les violences policières dans la rue et les commissariats, et neuf travailleuses et travailleurs sur dix refusent la réforme des retraites dont il est prouvé qu’elle aura aussi des répercussions néfastes sur le réchauffement climatique.
- Iels dissolvent un mouvement – mais peut-on dissoudre un mouvement ? – qui cherche à préserver la planète et sa biodiversité de la gangrène qui se répand – mais tolèrent, encouragent dans la rue, dans les médias, les institutions, et financent une autre gangrène : l’extrême-droite.
- Iels invoquent la République qui serait en danger, mais ne défendent pas la République à laquelle nous aspirons, et c’est de plus en plus visible…
Là est la violence première.
La véritable violence.
HB