Rencontre
de la Cgt Educ’Action et Najat Vallaud Belkacem
Nous avons donné l’appréciation
générale de la CGT
sur le contexte économique et sur la mise en œuvre
du pacte d’austérité, nous avons
réaffirmé que le rôle
d’opérateur de l’État passe
par une réorientation des fonds donnés au
patronat, au profit des services publics.
La
généralisation de la réforme des
rythmes scolaires est pour nous catastrophique, en raison des dangers
de la tutelle des collectivités, de
l’affaiblissement des missions de
l’école et des inégalités
territoriales créées.
La dégradation des
conditions d’études des
élèves et de travail des personnels enseignants
et des collectivités territoriales est pour nous
inacceptable.
La CGT demande
toujours l’abrogation de la réforme et
l’ouverture de discussions pour une autre
réforme.
La ministre n’a pas
répondu à notre demande et s’est
limitée à annoncer qu’une évaluation
des dispositifs dérogatoires (prévus par la
circulaire Hamon) serait faite et que d’autres
évaluations de la réforme seraient
réalisées par l’Inspection
générale sur la base des synthèses des
comités de suivi.
Le rétablissement des
postes RASED n’est toujours pas d’actualité contrairement
aux promesses faites par ses prédécesseurs.
Sur
l’Éducation prioritaire, nous avons
interrogé la ministre sur le flou concernant les conditions
de sortie ou d’entrée dans le dispositif. Elle
nous a rappelé qu’une dotation supplémentaire de
350 millions d’euros allait permettre le maintien du nombre
de réseaux.
Elle
a aussi indiqué, pour les établissements qui
sortent du dispositif, une clause de sauvegarde de 3 ans permettant de
maintenir leurs moyens.
Pour les lycées, nous
avons réitéré notre demande de
publication des bilans des réformes mises en place sous le
précédent quinquennat, STI2d, Bac Pro 3 ans. Elle
nous a annoncé que la DGESCO travaille sur ces bilans et
qu’ils seront rendus publics début 2015.
La CGT Éduc’action
a fait part de l’inquiétude des personnels dans le
contexte des annonces gouvernementales sur l’apprentissage,
celles-ci répondent de plus en plus aux souhaits du MEDEF.
Nous n’avons pas
obtenu de réponses sur ce qui concerne les grandes
orientations gouvernementales.
La ministre s’est
contentée de se déclarer sensible aux questions
de l’Enseignement professionnel.
La CGT Éduc’action a
également fait part à la ministre de ses
inquiétudes sur le bon déroulement des
élections professionnelles et plus
précisément sur la baisse du taux de
participation, en raison du maintien du vote
électronique.
La CGT Educ’action
considère que la ministre ne pourra pas faire
l’économie du bilan de ce type de scrutin
après deux élections.