Remaniement : la CGT demande un changement de cap
Remaniement : « Il faut un changement de cap urgent »
Elisabeth Borne quitte ses fonctions.
Elle part après avoir déposé 23 49.3 à l’Assemblée nationale, après une réforme des retraites imposée en force contre l’opinion, contre la rue, contre le Parlement. Une réforme qui n’était ni nécessaire, ni juste, ni justifiée.
Elle part après une loi sur l’immigration écrite sous la dictée du Rassemblement National.
Le bilan n’est pas bon. Mais c’est le bilan d’Emmanuel Macron et c’est le bilan d’une démocratie gravement abîmée.
Le président de la République préfère changer les visages en espérant faire diversion. Personne n’est dupe.
Ce qui intéresse les salarié·es, ce n’est pas le nom du ou de la première ministre, c’est le contenu de la politique qui est menée. Le quinquennat d’Emmanuel Macron est un naufrage et ce n’est pas avec des rustines qu’on va réparer Le Titanic.
La CGT appelle à un changement de politique, il faut le mettre en œuvre.
Le débat, ce n’est pas le nom du ou de la personne qui va être premier ou première ministre, c’est le contenu de la politique. Et le problème, c’est ce qu’a dit Emmanuel Macron dans ses vœux : « tout va bien, je vais bien, mon quinquennat est extraordinaire ». Il est dans le déni complet de la situation catastrophique du pays et de l’abîme dans lequel il mène le pays.
Le pays a besoin d’un gouvernement qui le dirige
Dans un moment où il y a des crises majeures en France et à l’international. D’abord, la guerre à Gaza avec toutes les dix minutes un enfant qui meurt. Il faut que la France agisse de façon forte pour exiger un cessez-le-feu, chose qu’elle ne fait pas. En cette période, ne pas avoir de ministre des Affaires étrangères, c’est un problème.
Par ailleurs, il y a des centaines de milliers de personnes qui sont sinistrées dans le Pas-de-Calais. La France a besoin d’un gouvernement qui s’occupe de ces questions là.