Policier-es
armé-es dans les
écoles de Nice… Le feuilleton continue!!!
Sur FR3 l’inénarrable 1° adjoint
de Nice M. Estrosi qui, malgré ce que l’on
pourrait croire, n’est pas le Maire (Le maire putatif M. Pradal
étant aux abonnés absents) remet 100
sous dans la machine pour des Policier-es armé-es dans les
écoles de Nice… Citons le… Source FR3:
« La
Constitution nous autorise à mettre un policier
armé dans chaque
école, disposant d’un bureau et pouvant surveiller
ainsi les
entrées, les sorties, faire émarger des
listes et effectuer
une surveillance des mouvements qui pourraient
paraître suspects
là où nous savons que les écoles sont
une cible majeure de Daech »
Les
qualités en Droit Constitutionnel de M. Estrosi sont bien
connues, et nous, modestement, sommes admiratifs de voir que
la Constitution soit tellement précise qu’elle ait pu
envisager une telle éventualité…
Toujours
du même et toujours sur FR3:
« Il
ne nous
reste qu’à espérer qu’un nouveau gouvernement,
plus attentif à
la sécurité de nos enfants
scolarisés, nous permette (de le
faire) à la prochaine rentrée scolaire
2017 »,
Quant
à nous il nous reste à espérer que les
délires sécuritaires et dangereux de M. Estrosi,
qui n’ont rien à voir avec une vrai sécurisation
n’aboutiront jamais…
Toujours
du même:
« M.
Estrosi a souligné que la concertation avait fait
émerger
un avis majoritairement favorable à cette mesure.
Parmi les
réfractaires, figurent selon la mairie un directeur
d’école sur les
six consultés, les syndicats enseignants CGT Education et
SNUIPP (il oublie l’Unsa et le fait que ces syndicats
représentatifs de la profession sont plus que largement
majoritaires NDLR) et
la FCPE… » Concertation qui a consisté à
« désigner » conjointement (nous n’osons dire avec sa
complicité) avec l’IA, 6 directeurs-trices pour une
commission croupion qui a « auditionné » les organisations
syndicales…
Enfin
cerise sur le gâteau, dans « 20 minutes »
« L’école
Fuon Cauda vient d’être
équipée de ce nouveau
dispositif pour une expérimentation : huit
caméras dans
les couloirs, les salles communes, la cour de
récréation. « En
cas d’alerte, elles seront enclenchées et les
images visionnées
par le centre de supervision urbain, explique Franck Curinga,
directeur du service informatique de la commune. Elles serviront
à
lever le doute sur une éventuelle menace ».
Enfants
évitez de mettre vos doigts dans le nez, enseignant-es
redressez le torse, Big Brother is watching you!!!
Dans
toute cette affaire, nous ne pouvons que nous étonner, par
ailleurs, de l’attitude pour le moins ambigüe de M.
l’Inspecteur d’Académie…