Policier-es
armé-es dans les écoles, compte rendu de la
réunion du 24 mars.
armé-es dans les écoles, compte rendu de la
réunion du 24 mars.
Le Groupe de Travail concernant la sécurité dans les écoles de la ville de Nice s'est tenu le vendredi 24 mars. Les membres de ce GT (Education Nationale, Mairie, directeurs-trices "désignés-es" par la Mairie et le DASEN et qui donc ne représentent qu'eux-elles mêmes -ce n'est bien évidemment pas de leur faute-, associations de parents d'élèves) ont à cette occasion "auditionné" dans un premier temps les organisations syndicales de l'éducation (CGT Educ, Snuipp, Snudi-FO, SE-Unsa, Snalc) puis les syndicats des personnels territoriaux (dont la CGT).
Au coeur des débats, la création de 130 postes de policiers municipaux (qui remplaceraient les agents de sécurité postés devant les écoles) et ce dès la rentrée 2017 mais surtout la question de leur présence armée aux abords des école d'une part et d'autre part dans les écoles.
Les interventions des représentants-es des syndicats CGT furent claires : pas de policiers armés dans les écoles, à fortiori lorsque la loi le stipule.
Or, la Mairie de Nice -si elle n'exclut pas le simple remplacement des agents de sécurité par des policiers aux abords des écoles- souhaite une évolution des textes juridiques existant, en particulier l'article L50011-14 du code de sécurité intérieure qui exclut toute présence policière armée y compris hors temps scolaire (sauf cas de force majeure).
Les avocats mandatés par la ville de Nice ainsi que la cellule juridique du rectorat doivent faire parvenir aux membres du GT ainsi qu'aux syndicats, tous documents susceptibles de préciser les prérogatives afférentes à la police municipale et en tirer des conclusions lors du prochain GT.
Quelle que soit l'option choisie, un document-référentiel précisant les missions de ces policiers municipaux affectés à la sécurité des écoles sera présentés au GT et ferait l'objet d'une concertation.
Demande a été faite de la tenue d'un GT ou autre réunion invitant es qualité les syndicats (qui ne seraient plus alors "auditionnés").
Il est clair que les élections présidentielles et leurs résultats seront déterminants dans ce dossier. Si la droite passait, l'évolution législative espérée par la majorité municipale niçoise pourrait aboutir et ainsi permettre la présence de policiers armés dans les écoles, ce que, à la CGT Educ'Action nous refusons résolument.