N’oublions pas camarades
N’oublions pas camarades, n’oublions pas qu’avant cette crise nous avons vécu les pires transformations de notre École au rythme effréné de contre-réformes libérales : de l’école, des bacs, de l’orientation de nos élèves mais aussi de l’ensemble de la fonction publique. La crise sanitaire apparaît alors aujourd’hui comme un exhausteur de dégoût. Du dégoût face au mépris incessant que nous adresse ce gouvernement et son fidèle sinistre Jean-Michel BLANQUER·E.
Rappelons-nous que nous demandons depuis de lustres des augmentations de salaires, des moyens pour travailler, une École plus juste et plus égalitaire.
Rappelons-nous la violence avec laquelle ce sinistre nous a traité en 2019, les mensonges qui ont suivi, sa propagande, avenir lycéen, ces propos récents sur l’islamogauchisme et le wokisme ou encore sa manière de compter.
Si Macron emmerde les non-vacciné·es, ayons bien conscience que Blanquer·e emmerde celles et ceux qui font l’éducation nationale.
Rappelons-nous que ce sinistre et son gouvernement ne sont pas là pour servir l’intérêt collectif et le bien public mais qu’il participe comme tous ses ami·es néo-libérales/aux à la destruction de nos conquis, de notre bien commun, de notre École pour les livrer aux détenteurs du capital.
La crise sanitaire est le révélateur du dénuement dans laquelle nous ont plongé toutes ces années d’abandon. Rien de ce que nous vivons aujourd’hui n’est acceptable, pas plus que cela ne l’était hier.
Le monde d’après doit se construire dans les luttes collectives, dans la convergence, contre ces agressions permanentes du capital, soyons fort, soyons uni·es, ne lâchons rien et retrouvons-nous le 27 Janvier 2022 !