Motion Solidarité avec la Kanaky – Nouvelle–Calédonie
La Commission Exécutive de la Cgt–Educ’Action des AlpesMaritimes a débattu de la situation en Kanaky.
Elle tient à rappeler quelques éléments :
- La Kanaky est une colonie et non un territoire français, reconnue comme telle par l’ONU.
- Les Kanaks, peuple d’origine, ont bien été chassés de leurs terres, et n’ont jamais accepté l’occupation par la France de l’île.
- Les révoltes kanaks ont été multiples dans l’histoire de cette colonisation depuis son début et tout au long de son existence.
- Il est faux de dire que les habitant·es arrivé·es depuis les accords de Noumea sont privé·es du droit de vote, puisque, contrairement d’ailleurs à ce que l’Etat Français accorde aux étranger·es hors CEE résidant en France, iels ont le droit de vote aux élections locales mais aussi nationales (municipales, nationales…). La seule restriction étant les scrutins sur l’avenirde l’île qui ont vu le corps électoral gelé lors des accords de 1998, sauf pour les enfants des habitant·es de l’île né·es depuis.
La volonté du gouvernement français et du Président de la République de faire passer une réforme constitutionnelle en force, après avoir refusé le report du 3eme référendum, a amené aux troubles violents actuels. Ils en portent la totale responsabilité.
L’heure n’est pas à la répression de ces troubles mais à l’ouverture de négociations pour aboutir à un accord entre les communautés permettant d’assurer un avenir à l’île et à ses habitant·es.
La Cgt–Educ’Action apporte son soutien à nos camarades de l’USTKE (Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et des Exploités).