Le thermomètre a dégringolé cette semaine.
Mais pas assez pour juguler le climat social. Le taux de grévistes a grimpé au fil des jours pour atteindre plus de 70 % dans certaines branches.
Les médias annonçaient un jeudi noir. Ils l’ont eu !
Immense, énorme, puissant, massif, historique… Les superlatifs qui accompagnent les chiffres des manifestant·es ne laissent pas de place au doute.
Mais le gouvernement a du mal à avaler la pilule.
Ce succès enflamme son arrogance et le pousse à s’enfermer dans le cynisme et les mensonges. Marteler sans sourciller, que le président a été élu pour imposer cette réforme, est irresponsable !
L’épreuve de force ne fait que commencer.
L’impopularité de la réforme, la dégradation des conditions de travail et de vie en général, l’unité syndicale, font pencher le rapport de force en faveur du mouvement social. Un point d’appui pour l’étendre et l’intensifier.
Faisons monter la température.
En convainquant celles et ceux qui doutent pour élargir la prochaine journée de mobilisation nationale et interprofessionnelle le 31 janvier. En organisant des assemblées générales de salarié·es et des initiatives d’ici là. En se donnant les moyens de dépasser la résignation et d’encourager l’espoir.