Le 22 mars verra pour la 1ère fois depuis les élections présidentielles un mouvement de grève unitaire dans les 3 Fonctions Publiques, à l’appel de la Cgt, de la Cftc, de la Cgc, de la Fédération autonome, de Fo de la Fsu et de Solidaires.
Les raisons de cette grève sont multiples :
• Pouvoir d’achat en baisse depuis 2010, reconnue par l’INSEE elle-même, qui vient après la baisse du pouvoir d’achat déjà subie depuis 2000! Cette baisse du pouvoir d’achat met aujourd’hui de nombreux·ses collègues actif·ves ou retraité·es en situation difficile dans leur vie quotidienne.
• Suppression annoncée de 120.000 postes de fonctionnaires dans les 4 ans à venir. Premier effet dans le 1er degré d’une catastrophe annoncée, la baisse de 10% des postes aux concours de Professeur·es des Ecoles (30% dans l’Académie), avec pour corollaire l’appel massif à des contractuell·es, sous payé·es et non formé·es à la rentrée prochaine.
• Aggravation des conditions de travail des personnels. (Augmentation des effectifs dans les classes et diminution des aides existantes…)
• Mépris des personnels.
• Plan de départ « volontaires » pour pouvoir aider à l’abandon de missions de service public et aux suppressions d’emplois.
• Remise en cause du statut des fonctionnaires.
• « Réforme » du régime de retraite de la Fonction Publique annoncée pour Juin 2019.
• Jour de carence qui pénalise les malades.
Ne pas être dans le mouvement de grève le 22 mars:
• c’est accepter un avenir bien sombre pour le Service Public, les personnels de ce dernier, et ses usager·es;
• c’est accepter la régression sociale pour les salarié·es de ce pays;
• c’est accepter, des salaires de plus en plus bas;
• c’est accepter des retraites qui ne permettent plus une vie décente.
Si la mobilisation du 22 mars était un échec, ce que nous ne croyons pas, ce serait la porte ouverte à toutes les régressions sociales.
• Il est de la responsabilité de chacun·e d’accepter ou non l’inacceptable et de refuser ou non de redresser la tête.
• Il est de la responsabilité de chacun·e de se mobiliser pour permettre la pérennité du Service Public et son développement.
• Il est de la responsabilité de chacun·e de permettre à la jeunesse de ce pays une vie meilleure et de refuser la seule logique financière au mépris de l’Humain·e.
Pour des services publics renforcés sur tout le territoire
Pour une hausse des salaires des personnels
Pour l’emploi public et de meilleures conditions de travail
Pour une École qui émancipe et ne trie pas
Toutes et tous en grève le 22 mars
Manifestation 10h place Masséna
• Téléchargez le tract d’appel national de la Cgt-Educ’action