La
rentrée : on dépose le bilan !
Au
bout de 4 années de gouvernement dit de gauche voici
arrivée la
dernière rentrée du quinquennat Hollande.
Que
retenir…
Certes quelques réelles avancées sur le nombre de
postes qui, sans
permettre de renouer avec un Service Public de qualité, aura
au
moins permis de stopper l’hémorragie de
l’époque Fillon. Mais
pour le reste pas grand-chose à se mettre sous la
dent…
Le
début de la
mandature aura mal commencé, avec un Vincent Peillon qui
aura porté
beaucoup d’espoir et qui n’aura apporté
que beaucoup de
déconvenues. A commencer par cette contre-réforme
des rythmes
scolaires mal ou peu négociée qui aura rapidement
désorganisée
les associations, qui aura déçu les
collègues qui attendaient
beaucoup du retour de la gauche au pouvoir. Elle aura probablement
beaucoup contribué à les jeter dans les bras des
plus
réactionnaires.
La
foire a
continué avec de nouveaux programmes, certes mieux que ceux
de 2008,
mais mal fagotés, peu expliqués,
compliqués à défaut
d’être
complexes et noyés dans des termes abscons. Sa
dernière itération,
le LSU, n’en est que le symbole, sorti après la
rentrée, rempli
de bugs divers, oubliant les collègues
remplaçant-e-s et les élèves
d’ULIS….
Le
summum a été
atteint dans le 06 avec cette rentrée remplie
d’informations
contradictoires entre le rectorat, l’inspection
académique et les IEN. Eviter
les attroupements sans faire rentrer les parents, recevoir du jour au
lendemain les fédérations de parents
d’élèves, afficher les
informations de rentrée, les informations vigipirate, les
informations PPMS, l’affiche risque inondation…
Heureusement,
dans cette obscurité profonde, une lumière
subsiste. Remercions M.
le Recteur pour ces mots éclairants diffusés aux
écoles à la
rentrée : « avec tous mes
remerciements et tout mon
soutien pour cette mise en œuvre
complexe ! »…
Comme
disait
l’autre « merci pour ce
moment ! »