La lettre internet n°909 du 6 novembre 2016

• Samedi 19 novembre  à
  l’école de Roussillon
• Samedi 19 novembre à
  l’école Jules Verne Nice
• Samedi 19
  novembre à l’école A. Legall Mouans Sartoux

Vous devez
prévenir votre IEN 48h à l’avance. Modèle ici

Ce vendredi 4 novembre 2016 s’est tenu un groupe de travail sur la
refonte des circonscriptions, auquel la CGT Educ’action a
participé.

Dans la logique
de l’IA, il s’agit de lier les écoles de circonscriptions
à un même bassin de collège, ou du
moins de les lier avec le collège de secteur qui scolarisera
le plus de futurs sixièmes. Cela se ferait dans le cadre de
la réforme des cycles engagée avec les nouveaux
programmes. Cela se ferait avec le même nombre de
circonscriptions qu’auparavant, Saint André
Vallée du Paillon changerait de nom pour devenir Nice VII et
perdrait les écoles de la commune de Saint André.
L’intégralité des propositions est disponible
plus bas.



La CGT
Educ’action est intervenue dans ce cadre, en rappelant que la logique
ne pouvait être que quantitative ou liée aux
collèges. Cette dernière doit
également être qualitative, car la refonte des
circonscriptions telles qu’elle est actuellement prévue ne
manquera pas d’avoir des répercussions sur certains
personnels. Certaines circonscriptions, moins « attractives » risquent
d’avoir plus de jeunes enseignant-e-s, impactant de fait par exemple le
travail des conseiller-e-s pédagogiques ou des
directeur-rice-s. Dans la même logique, le rajout
d’école plus « difficile s » dans des circonscriptions
déjà plus compliquées que d’autres
impacteront forcément le travail des RASED. Pour ces
dernier-e-s, le problème risque de se poser encore plus car
un de prochains chantiers d’un futur groupe de travail sera le
redéploiement des RASED entre circonscriptions et que le
document de travail présenté pour le moment par
l’IA ne prend en compte qu’une moyenne
élève/RASED par circonscription sans se soucier
du nombre d’élèves en difficultés
parfois plus élevé d’une circonscription
à l’autre.

Lire la suite et les mesures
annoncées

Nous invitons les
écoles impactées par ces propositions et ces discussions
à nous contacter d’ici à la prochaine
réunion afin de nous donner leurs avis et propositions. Pour
l’instant, en l’absence de l’IA durant ces discussions rien n’est
entériné d’un côté comme de
l’autre.  Un mail:   1degre06@cgteducactionnice.org

Le Cnesco (Conseil national
d’évaluation du système scolaire)  n’y va pas par
quatre chemins : «L’Ecole française donne moins
à ceux qui ont moins» ;
 « […] la politique d’Education
Prioritaire a échoué. Il y a aggravation des
inégalités scolaires et ce sont les politiques
menées depuis 30 ans qui en sont les premières
responsables ; le label « Education
prioritaire » devenu stigmatisant fait fuir les
classes moyennes, les moyens distribués pour
« compenser » sont bien trop
éclatés pour être efficaces, les temps
de cours sont moins élevés dans les
établissements prioritaires que dans les autres, les enseignants-es y
font beaucoup plus de discipline et les plus
expérimentés-es ne restent
pas… »

Des voix opposées
aux conclusions du rapport se
font
aussi entendre :
l’étude qui
porte sur la
période 2000-2012, méconnaît
l’évolution récente de l’Education prioritaire ,
du
travail pédagogique effectué, de
la formation mise
en place dans les REP+, du
continuum école-collège, des dispositifs
« – de 3 ans,
Maîtres+ ».
Certains affirment toujours
que le label ne fait pas fuir les
familles des catégories moyennes et aisées, que
son « effet
négatif » n’est pas prouvé et
qu’il est nécessaire
pour attribuer des moyens supplémentaires*…
Pour Marc Douaire
(Observatoire des Zones Prioritaires),
« […] ce n’est pas l’éducation
prioritaire qui a créé
les inégalités
territoriales ». et […] ce qu’il faut
attaquer, c’est le fonctionnement du système
éducatif avec le pilotage par l’aval, les examens,
l’implantation des filières d’excellence dans les bons
lycées… ». Enfin,
posons la question
toujours d’actualité : et
si la politique de
l’éducation prioritaire n’avait pas existé,
où en serions-nous ?  Lire la suite