1.
Poste vacant:
Un poste de
Conseiller
Pédégogique est vacant sur Antibes. Il sera fait
appel au vivier
(nomination à Titre Provisoire).
2.
Revalorisation: Ce
que la Cgt Educ’Action revendique.
A
l’heure où Luc Chatel veut engager des
négociations sur les rémunérations des
personnels de l’Education
Nationale, la CGT Educ’action juge très
insuffisante la proposition
d’une augmentation de 100 euros pour les jeunes enseignants.
Le dispositif
préconisé par le ministre
risque de se
traduire par des grilles de rémunération
à deux vitesses. Il y aurait,
d’une
part les néo titulaires entrant avec un master,
d’autre part
l’immense majorité des autres.La
CGT Educ’action revendique un reclassement immédiat de
tous. Elle demande la disparition actuelle de la
« hors
classe » par son intégration
indiciaire dans un déroulement de
carrière commun à tous les personnels.
Elle estime très
dangereuses les
dispositions
d’individualisation et la création
éventuelle
d’un « grade
supplémentaire » qui diviseraient les
personnels.La
CGT Educ’action revendique une augmentation du
traitement, pour tous les personnels d’éducation,
liant qualification
et
rémunération, commençant à
deux fois le SMIC actuel, sur la base des
revendications salariales de la
CGT
Cette
augmentation de l’ensemble
de la grille permettrait
de compenser les pertes cumulées depuis de
nombreuses années et place
le
début de carrière d’un
enseignant à 2600 € bruts.
Par ailleurs, pour
répondre aux besoins
immédiats des
personnels, la CGT
éduc’action revendique une augmentation de 70
points d’indice (un peu
plus de 300€ nets/mois) pour les actifs,
et de 200 € pour les retraités.
La question salariale est
aujourd’hui une
préoccupation
majeure. Seule une mobilisation très forte des personnels,
et plus
largement de
l’ensemble de salariés permettra
d’avancer et de gagner sur le dossier
des
salaires et des traitements dont la revendication centrale pour la CGT
est l’exigence d’un SMIC
à 1600 € bruts.
La
CGT Educ’action mettra tout en œuvre pour que
l’action
unitaire la plus large, s’engage sur cette question.
3.
Défendre tous les
Services Publics avec la Cgt
SNCF
Mardi
20 octobre, a
eu lieu une rencontre débat organisée par l’Union
Départementale
CGT et la CGT cheminots, sur le thème de l’avenir de la
SNCF,
notamment le fret. La direction de la SNCF, bien qu’invitée,
n’était
pas présente.
Au niveau national, il y
a 11 grandes plate-forme de fret; ils envisagent d’en fermer 8, dont
Miramas qui est le centre de triage de tout le sud et emploie 500
cheminots. Les dessertes se feraient alors par camion. Ces
fermetures sont envisagées pour des questions de
rentabilité. La
SNCF envisage la vente à la découpe: tout ce qui
ne rapporte pas
est vendu. Alors que pour trouver un équilibre, il faut
garder
toutes les activités: celles qui coûtent et celles
qui rapportent.
Par ailleurs, la suppression du fret est un beau cadeau au patronat
routier.
La SNCF a investi des
millions d’euros dans une campagne de publicité
« TGV-fret ».
Mais quel est l’intérêt de grandes lignes qui
traversent l’Europe
s’il n’y a plus rien au niveau local?
La question du fret et de
la SNCF en général concerne tout le monde
notamment par rapport aux
incidences:
sur l’emploi direct:
les cheminot-e-s sont prié-e-s d’aller
travailler sur d’autres sites de la SNCF, d’entamer une autre
carrière
ou se retrouvent sans emploi; et indirect: de nouvelles industries
et/ou agriculteurs-trices ne viendront pas s’implanter dans des
région
s’il n’y a pas de transporteur pour les marchandises. On n’accueillera
alors dans certaines zones que de la grande distribution.L’environnement
la
sécurité (cf. le nombre de camions sur les
autoroutes le
samedi soir et les conditions de travail SNCF/privé)Suite
à cette rencontre,
la CGT cheminots va interroger l’ensemble des élu-e-s des
Alpes-Maritimes pour avoir leur avis sur les services publics. Par
ailleurs, la CGT cheminots démarchera auprès
d’entreprises ou des
grands groupes commerciaux pour savoir si elles/ils sont
intéressé-es- par le fret.
Une nouvelle
rencontre se
tiendra ensuite, à laquelle la direction de la SNCF sera
à nouveau
invitée
4.
France Telecom
Mardi
20 octobre,
jour des obsèques de la 25ème personne de France
Telecom à s’être
suicidée, un débrayage a eu lieu au centre France
Telecom Cyril
Besset à Nice (mais également sur plusieurs
autres sites).
A l’appel de
l’intersyndicale, la plupart des salarié-e-s de ce site sont
descendus dans la rue à 14h. Cet appel unitaire à
une assemblée
générale avait pour objectif de permettre
à tous ceux et toutes
celles qui le souhaitaient de s’exprimer sur le malaise ambiant.
Ce même jour, avait lieu
à Paris une réunion sur le thème du
stress au travail. La
direction de France Télécom a gelé les
restructurations jusqu’au
31 décembre. Mais qu’adviendra-t-il à partir du
1er janvier?
En fonction de
l’actualité et de la suite donnée aux
négociations, d’autres
actions pourront avoir lieu.
La
Cgt Educ’Action qui, comme pour le débat sur
la SNCF était présente affirme sa
complète solidarité avec les
salarié-e-s de France Telecom. Pour nous la
solidarité entre
salarié-e-s n’est pas un vain mot, c’est bien le sens de
notre
engagement dans une Confédération.