« L’éducation est
l’arme la plus puissante pour changer le monde ». Nelson Mandela |
La Cgt 1° partout… Dans le privé, dans le
public… Rejoignez nous… Pour
adhérer à la Cgt-Educ’Action
1. Grève du 5
décembre. En recul…
Entre 35%
et 40% de grévistes au niveau national (contre plus de 50%
le 14 novembre), le 06 est dans la moyenne nationale et environ 400
manifestant-es contre plus de 2000 le 14/11, il est clair que ce 5
décembre a été en net recul. Une
intersyndicale nationale se réunira avant Noël pour
envisager les suites.
2.
Permutations nationales
126
collègues ont demandé à partir.
Attention date limite pour renvoyer les AR et les documents
justifcatifs à la DASEN le 13 décembre.
3.
Groupes nationaux Compte rendus des 2° séances de
travail sur « les métiers »:
Direction
d’école, Rased, Psychos, Conseillers
Pédagogiques, Professeur-es des écoles…
Sur la direction d’école.
La
séance a été très courte,
le MEN confirmant ce qui était sorti de la 1°
séance
Seules variations « sensibles » par
rapport aux documents initiaux:
- Le Ministère ne profile plus que les
directions de ZEP. Il a renoncé aux directions de 14 classes
et plus.
Avis
de a Cgt-Educ’Action est contre tout profilage des directions.
- Des exemptions de l’APC pour les directeurs-trices
(demande très ancienne de la Cgt et d’autres)
- 1 à 2 classes: 6h
- 3 à 4 classes: 18h
- 5 classes et plus: 36h
Avis
de la Cgt-Educ’Action Un progrès certes mais qui ne
règle pas le problème des décharges,
particulièrement pour les petites écoles. D’autre
part la Cgt est contre l’APC
- « Amélioration » de la part variable de l’ISS
- Ecoles de 1 à 3 classes: augmentation de
200€/an (16,66€/Mois)- Ecoles de 4 classes: augmentation de 400€/an
(33,33€/mois)- Ecoles de 5 à 9 classes: augmentation de
100€/an (8,33€/mois)- 10 classes et plus rien.
Maintien du projet de Grade à accès fonctionnel
(GRAF), qui est un outil de division.
Rien sur les décharges, rien sur les bonifications
indiciaires. Nous
sommes très loin des revendications de la Cgt-Educ’Action
Sur les Rased:
Le
constat que l’on peut faire à chaque fois est que
le ministère, n’a rien à donner, ni du point de
vue financier, ni surtout du point de vue des conditions de travail.
Mais ils utilisent ce rien pour organiser à leur sauce et
continuer de casser, le tout avec un discours entendu pour
donner à tout cela un vernis pédagogique.Légalement, il y a
déjà un seul RASED par circonscription, mais,
dans la réalité, dans certaines circonscriptions,
notamment en zone prioritaire, il peut exister 2 ou 3, voire 5 ou 6
« RASED » ; le ministère veut mettre fin à ce cas
de figure. Non seulement c’est terminé mais ça
change de nom et d’objectif.La CGT a demandé à
quatre reprises puisqu’il existe déjà un RASED
par circonscription, selon la règlementation, pourquoi
n’est-il pas possible de continuer à appeler ainsi le
dispositif de circonscription. Il semble que le ministère
voudrait bien faire disparaître l’acronyme.Les circonscriptions seront donc
désormais dotées d’un « pôle
ressource de circonscription », qui englobe tous les personnels du RASED
de la circonscription, plus les médecins scolaires, les
conseillers pédagogiques, etc.La naissance de ce dispositif peut
s’expliquer par deux raisons. D’abord, avec
l’accord revendiqué du SNUIPP et du SE, le
ministère souhaite organiser la prise en main des IEN de
l’ensemble des collègues des RASED, le mot
adéquat maintes fois prononcé lors de la
réunion par les uns et les autres est
« pilotage ».D’ailleurs, la fiche précise
bien que les modalités de fonctionnement des E, des G et
même des psychologues sont
« arrêtées par
l’IEN ». Ensuite, le ministère essaie de
masquer sa décision de ne pas rendre les postes qui ont
été supprimés sous Darcos et
Châtel. Et, pour cela, ils essaient
d’utiliser les personnels moins nombreux sur des
tâches plus générales. FO et la CGT ont
demandé, chacun à plusieurs reprises quel
était leur plan de création de postes. La
réponse du directeur de cabinet fut très
simple ; ils ont dans les cinq ans, 7 000 postes pour le
tout-venant, et ils ont déjà fait un gros effort.
Il paraît bien évidemment impossible de prendre
là-dedans 5 000 postes RASED, d’autant plus que, pour le
moment, ils ne tiennent pas leur rythme de créations de
postes.Le résultat est la transformation des
RASED en pompiers destinés à des interventions
coup de poing, là où ça fait le plus
mal et à poser des cautères sur des jambes de
bois. La CGT a dénoncé cet état de
fait. Par voie de conséquence, une modification
s’opère pour les missions des maîtres G.
Comme ils ne vont pas être plus nombreux, autant les utiliser
à répandre la bonne parole du ministre. Non
seulement ils n’interviennent face aux enfants qu’avec l’accord de
l’IEN mais ils sont ressources pour les équipes
pédagogiques (les E aussi).Enfin, nous n’avons eu aucun chiffre non
plus pour les départs en formation, rien de neuf sur son
contenu (en alternance), seulement des vœux pieux.En conclusion, nous pensons que la mort lente des
RASED est appelé à se poursuivre, et
d’un même mouvement, les collègues qui
les constituent vont devoir marcher droit, selon les ordres des IEN.Le débat particulier sur les
psychologues scolaires
a occupé une bonne partie de la discussion.D’entrée de jeu, le SNUIPP a
réclamé « la
création d’un corps de
psychologues ». Dans la foulée,
le SE a exprimé sa satisfaction devant la position du SNUIPP
et a demandé « un corps unique de
psychologues de la maternelle à
l’université ».La CGT a alors exprimé son opposition.
Les psychologues des écoles appartiennent au corps des
professeur-es d’école, il n’est ni dans
l’intérêt des collègues
psychologues (entre autres par rapport aux mutations et à la
mobilité), ni dans celui de l’institution scolaire elle
même de créer un corps
spécifique..
Plutôt que de créer un corps, mieux vaudrait
s’attaquer à l’externalisation grandissante des
missions, aux conditions difficiles d’exercice (de plus en plus
d’élèves en charge), et à
l’utilisation des psychologues des écoles.Un groupe de travail sur ce sujet
précis sera mis en place. Le directeur de cabinet a bien
précisé : « On ne
pourra pas créer un corps de psychologues du premier
degré ; s’il y a un corps, il sera unique (sic) et les COP y
seront intégrés ».
Par ailleurs, en ce qui concerne la dénomination, quatre
propositions ont été faites. Le SNUDI a
proposé de maintenir le terme de
« psychologue scolaire », la CGT
a proposé de changer pour « psychologues
des écoles », car nos
collègues n’interviennent pas seulement pour des
questions scolaires. Logiques avec leurs introductions respectives, le
SE et le SNUIPP ont proposé respectivement
« psychologues de l’éducation
nationale » et « psychologue de
l’éducation nationale du premier
degré ». C’est la
proposition du SE-UNSA : psychologues de
l’éducation nationale qui a
été retenue par le directeur de cabinet. En
revanche, il n’a pas suivi le SE sur sa proposition
d’écrire que les psychologues
« assuraient le suivi des
élèves de sixième ».Mais, la dérive est nette, le
psychologue de l’éducation nationale sera beaucoup plus un
conseilleur qu’un intervenant en face des
élèves…La CGT est intervenue à la fin de cette
discussion pour réclamer que la formation, des psychologues
et des autres soit un tantinet plus pluraliste et que, à
côté de l’enseignement des
neurosciences, on ait un tant soit peu de psychanalyse. Elle a
précisé que cette demande rejoignait en partie
les positions de l’AFPEN.
Conseiller-es
pédagogiques
Globalement, la séance était
pénible. Les discussions s’éternisaient
sur des points d’absolu détail. En fin de compte,
plus il devient évident que le ministère
n’a rien à proposer, plus certaines
organisations syndicales s’évertuent à intervenir
pour débattre à l’infini des contours
du problème.Il ressort du débat deux uniques
informations.Premièrement, nous n’aurons
plus qu’une seule catégorie de personnels, les
Conseillers Pédagogiques, fusionnant ainsi les anciens
conseillers de circonscription avec les anciens conseillers
départementaux. Au passage, les CPEPS issus du second
degré vont probablement perdre leurs obligations de service
plus avantageuses. La conséquence la plus
inquiétante de cette fusion est que les affectations se
feront désormais selon un processus complet de poste
à profil, sans liste d’aptitude. Les instances (CTSD et
CAPD) seront informées de la manière de
procéder, mais les DASEN recruteront sur la base
d’un entretien, comme bon leur semblera et pour
l’affectation qu’ils souhaiteront.
Deuxièmement, les conseillers
pédagogiques sont désormais dotés
d’une indemnité augmentée (de
1 500 à 2 500 euros annuels). Mais les
choses ne sont pas si simples. Les 1500 € actuels
correspondent à 27 points de NBI, ce qui vaut progression en
termes d’indice et cotisation pour la retraite. Le
ministère de la fonction publique optera fort probablement
pour remplacer ces points de NBI par une indemnité de 2500
euros, car c’est le plus simple techniquement. Et adieu la
cotisation retraite.
Professeurs des
écoles:
Rien pour eux de neuf. (220.000 salarié-es!!!
Un constat d’abord, à l’exception
de la CGT et de SUD, tout le monde, y compris FO, était venu
pour discuter des aménagements à la marge dans le
cadre fixé par le Ministère, c’est à
dire, non pas sur le cas général, mais sur les PE
exerçant dans les ESMS (établissements et
services médico-sociaux et de santé) ou sur tel
ou tel point de détail formulé la semaine
dernière et oublié dans l’état actuel
du travail du ministère.
Le directeur de cabinet a donné
le ton dans son intervention liminaire : il s’agit
– 1) de sortir avec un texte
légal (un ou plusieurs décrets) pour l’ensemble
des PE qui ne sont pas devant élèves, car pour
beaucoup d’entre eux il manque « un texte opposable » ;
– 2) essayer d’harmoniser les
indemnités des PE exerçant en ESMS, les
dispositifs sont disparates, par exemple, certains ont la NBI, d’autres
non.