La guerre n’est pas une option
Une situation mondiale dégradée
La paix dans le monde se dégrade d’année en année.
L’Ukraine se bat contre l’envahisseur russe depuis plus d’un an : 12 millions d’habitants ont été déplacés, dont la moitié a quitté le pays – un chiffre qui équivaut à la totalité des déplacés de la 2e Guerre mondiale.
En déclenchant une guerre d’invasion contre l’Ukraine, Vladimir Poutine espérait une victoire éclair. C’était compter sans la résistance d’un peuple ukrainien uni pour défendre ses droits et sa souveraineté.
Au Soudan, l’un des pays les plus pauvres du monde, des centaines de milliers de personnes fuient les putschs à répétition et les combats qui opposent deux généraux au pouvoir depuis 2021.
Au Darfour, à l’ouest du pays, une guerre civile fait rage depuis 2003. La situation humanitaire est catastrophique.
En Asie, la guerre couve entre la Chine et Taïwan.
En Syrie, plus de 11 ans de guerre ont engendré des millions de déplacés, de morts et de blessés.
Le pays est exsangue, comme le Yémen, détruit par des années de conflits.
En Afghanistan, les talibans font régner la terreur, et dénient aux femmes leurs droits humains.
Au Moyen-Orient, Israël impose au peuple palestinien de vivre entre des frontières qui ne correspondent pas à celles reconnues par l’ONU…
La liste semble infinie.
Pour une paix juste et durable
Pour la CGT, il faut lutter contre la spirale belliqueuse, partout où elle s’exprime. La guerre cause des pertes humaines militaires et pertes civiles, apporte son lot de destructions et laisse des pays dévastés. Elle fait aussi les beaux jours des grandes multinationales qui fournissent des armes.
« Nous nous battons pour une paix juste et durable partout dans le monde » martèle Boris Plazzi, secrétaire confédéral CGT en charge des relations internationales.
La paix est notre bien le plus précieux, et la CGT est solidaire des peuples victimes des conflits, tout en respectant leur droit à disposer d’eux-mêmes.