Grève et manifestation
interprofessionnelle le jeudi 31 mars
Déclaration commune
CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Les
mobilisations, notamment celles du 9 mars initiées par les
organisations de jeunesse et les organisations syndicales de
salariés (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF,
UNL, FIDL), ont contraint le gouvernement à des concessions
sur la loi Travail.
Pour
autant les aménagements annoncés par le Premaier
Ministre ne changent pas la philosophie générale
du projet. Il ne répond pas aux aspirations fortes,
exprimées par les jeunes, les salarié-e-s et les
chômeurs pour l’accès à
l’emploi et sa sécurisation. La
création d’emplois de qualité ne
justifie pas la casse du code du travail mais nécessite un
changement de politique économique et sociale.
Ce
texte continue à diminuer les droits des
salarié-e-s et à accroître la
précarité, notamment des jeunes.
Décentralisation de la négociation collective au
niveau de l’entreprise et affaiblissement des conventions
collectives de branches, fragilisation des droits individuels acquis,
mise en cause des majorations des heures supplémentaires,
facilitations des licenciements, affaiblissement de la
médecine du travail… sont autant
d’exemples de régressions qui demeurent.
L’universalité
de la garantie jeune sans les moyens en conséquence
relève d’un effet d’annonce. Face au
chômage et à la précarité
auxquels sont confrontés les salarié-e-s, les
femmes et les jeunes en particulier, l’urgence est
à la conquête de nouveaux droits.
Les
organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires,
UNEF, UNL, FIDL) soutiennent et appuient les actions des 17 et 24 mars.
Elles confirment leur appel à la mobilisation par la
grève et les manifestations le 31 mars pour obtenir le
retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles
garanties et protections collectives.