Etat
d’urgence
Ce
gouvernement tourne définitivement le dos aux valeurs
humanistes!
En jouant sur
l’émotion et la peur, le Gouvernement
espère constitutionnaliser l’état
d’urgence qui permet d’octroyer plus de pouvoir
à la police, aux services de renseignements, à
l’administration, ceci au détriment de
l’autorité judiciaire.
Mais chacun aura pu mesurer, depuis les attentats, les
dérives de ce « régime
d’exception » avec son cortège
d’interdictions de manifester et d’assignations
à domicile qui relèvent, pour certaines
d’entre elles, plus du maintien de l’ordre que de
la lutte contre le terrorisme.
Ce texte doit donc être combattu pour son
inutilité face au risque terroriste, et il doit
l’être vigoureusement car il met en
péril la Démocratie, les libertés
individuelles et collectives.
En effet, les termes flous de la définition de
l’état d’urgence font craindre le pire
quant à l’utilisation contre les
salarié(e)s et les militant(e)s que pourrait en faire ce
gouvernement et les futurs…
Pour finir, ce projet de loi constitutionnalise une vieille
idée de l’extrême droite, la
déchéance de nationalité de citoyens
binationaux nés français. Ce calcul politicien,
qui crée une sous-catégorie de citoyens,
constitue une infamie que la CGT dénonce et combattra avec
force.
Montreuil, le 29 décembre 2015
l’émotion et la peur, le Gouvernement
espère constitutionnaliser l’état
d’urgence qui permet d’octroyer plus de pouvoir
à la police, aux services de renseignements, à
l’administration, ceci au détriment de
l’autorité judiciaire.
Mais chacun aura pu mesurer, depuis les attentats, les
dérives de ce « régime
d’exception » avec son cortège
d’interdictions de manifester et d’assignations
à domicile qui relèvent, pour certaines
d’entre elles, plus du maintien de l’ordre que de
la lutte contre le terrorisme.
Ce texte doit donc être combattu pour son
inutilité face au risque terroriste, et il doit
l’être vigoureusement car il met en
péril la Démocratie, les libertés
individuelles et collectives.
En effet, les termes flous de la définition de
l’état d’urgence font craindre le pire
quant à l’utilisation contre les
salarié(e)s et les militant(e)s que pourrait en faire ce
gouvernement et les futurs…
Pour finir, ce projet de loi constitutionnalise une vieille
idée de l’extrême droite, la
déchéance de nationalité de citoyens
binationaux nés français. Ce calcul politicien,
qui crée une sous-catégorie de citoyens,
constitue une infamie que la CGT dénonce et combattra avec
force.
Montreuil, le 29 décembre 2015