Déclarations du Président Macron sur les écoles de Marseille
Le président de la République lors de son séjour à Marseille a présenté le 2 septembre un plan pour Marseille, le président de la République a annoncé un statut dérogatoire pour 50 écoles marseillaises dès la rentrée 2022.
Dans ces écoles, les directeur⋅trices choisiront les enseignant⋅es et disposeront d’une large autonomie pour adapter les horaires, les rythmes scolaires avec la participation « d’acteurs extrascolaires ». Cette « école du futur » reprend le vieux projet libéral d’une école privatisée.
Il a, par ailleurs fait porter de fait la responsabilité de l’échec sur les directeur⋅trices et les enseignant⋅es… La politique de Jean Claude Gaudin, pendant 25 ans, Maire de Marseille n’y est pour rien, pas plus que celle menée par Blanquer dans l’Education Nationale depuis 5 ans, n’est pour rien dans tout ça.
Dans le même temps la Loi Rilhac revient sur le tapis lors de la prochaine session parlementaire, mais ce n’est bien entendu qu’une coïncidence…
Ne nous y trompons pas ce que veulent nos gouvernant⋅es, c’est la disparition du Service Public d’Education et sa privatisation!
Territorialisation de l’École, contrôle permanent et multiplication des hiérarchies intermédiaires (notamment par l’autorité fonctionnelle pour les directeur·trices avec la loi Rilhac et le « Grenelle »), mise à mal du paritarisme par l’extension des postes à profil, attaques contre l’Éducation prioritaire… C’est la politique Macron-Blanquer que la CGT Éduc’action combat depuis des années.
Plutôt que d’attaquer les personnels et démanteler l’École, le président serait inspiré de lancer un plan d’investissement financier conséquent pour le service public d’Éducation.
C’est bien d’un plan d’urgence dont a besoin l’École et c’est pour cela que la CGT Éduc’action appelle tous les personnels à se mobiliser dès la rentrée et à faire grève le 23 septembre.