CTSD du 6 septembre 2022 Déclaration préalable de la Cgt-Educ’Action
Déclaration préalable de la Cgt-Educ’Action
CTSD du 6 septembre 2022
Monsieur l’Inspecteur d’Académie,
Mesdames et Messieurs les membres du CTSD
Cette rentrée scolaire 2022, est la première qui, pour l’instant, n’est pas impactée par le COVID et nous ne pouvons que nous en réjouir, même si, et nous le condamons une nouvelle fois, les capteurs mobiles pour l’aération des locaux sont loins d’être géneralisés. L’Etat et les Collectivités Locales se renvoyant, comme souvent, la responsabilité de leur achat et de leur installation.
Reste que contrairement au discours de M. Le Président de la République, nous ne sommes pas certains et certaines que les Services Publics en général et l’Education Nationale en particulier aient bénéficié d’une abondance dans les années passées qui permette d’y renoncer!!!:
Dégradation des conditions de travail et de rémunérations des personnels, ces dernières ayant été augmentées de 3,5% en juillet, ce qui ne fait qu’amoindrir la baisse de valeur du point indiciaire quand l’inflation sur 1 an dépasse déjà les 5%! et ce alors que la valeur de ce point indiciaire a perdu plus de 20% depuis 20 ans.
Se rajoute le manque d’enseignant⋅es en cette rentrée scolaire et si nous ne pouvons que nous féliciter que le Ministère ait ouvert les Listes Complémetaires, l’action syndicale, dont celle de la Cgt-Educ’Action, n’étant pas étrangère à cette ouverture, il n’en reste pas moins que le recrutement de contractuel⋅les s’est avéré indispensable, même si dans le 1er degré la pression est moins forte que dans le second degré. La Cgt-Educ’Action revendique un plan de titularisation de ces contractuel⋅les, sans concours, ni conditions de nationalité.
Nous constatons d’autre part que le Ministère n’a prévu aucun moyen pour aider à l’accueil des élèves Ukrainien⋅nes accueili⋅es dans les écoles. Nous souhaiterions, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, connaître la réalité des chiffres (circonscriptions et écoles touché⋅es).
Ceci étant d’autant plus indispensable, qu’à notre connaissance, cette scolarisation ne se situe pas dans les mêmes quartiers et écoles, que les enfants allophones d’autres nationalités habituellement accueillis, et qui devraient bénéficier eux aussi d’un accueil correct et d’aides à la scolarisation. Nous condamnons à ce sujet les prises de position d’hommes politiques du département, qui n’hésitent pas à prôner la discrimination avec les autres nationalités accueillies.
Nous attendons, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, de voir vos décisions finales pour cette carte scolaire pour nous prononcer par notre vote.