CTSD du 12 février 2021 Déclaration préalable de la Cgt-Educ’Action
Depuis un an, nous traversons une crise sanitaire qui impacte terriblement la population et la société.
Dans l’éducation, depuis mars dernier, les équipes enseignantes, les communautés éducatives se sont organisées, se sont débrouillées sans attendre les consignes gouvernementales. Celles-ci ont produit et continue de produire des questionnements, des étonnements et surtout beaucoup d’anxiété.
Ordres, contre-ordres, désordres.
Sur le terrain, de plus en plus d’enfants, de parents, de personnels sont contaminés, de plus en plus de classes ferment et même si les services s’échinent à répondre aux questions et craintes, les réponses de l’administration, la gestion de la crise ne nous satisfont pas. A fortiori dans un département où la pandémie est très sévère.
Monsieur le DASEN, les personnels sont épuisés, la tension est palpable et les nombreuses propositions de fermeture de classe annoncées suite au GT du 3 février ne rassurent nullement les personnels.
La CGT Educ’Action prend acte de la solidarité avec les vallées sinistrées suite au passage de la tempête Alex, tout en pensant que la solidarité départementale aurait pu avoir un écho national.
La CGT Educ’Action pense que la dotation de 55 postes est insuffisante car les priorités nationales, que nous ne contestons pas, vont absorber de nombreux moyens et donc entraîner de trop nombreuses fermetures. Fermetures qui touchent beaucoup d’écoles fragilisées, situées dans des secteurs difficiles et ne relevant pas de l’éducation prioritaires.
Nous nous interrogeons aussi sur la façon qu’ont certaines communes d’appréhender les opérations de carte scolaire, en privilégiant, par exemple, une école par rapport à une autre.
Enfin, nous tenons à remercier les services qui, depuis longtemps, travaillent dans des conditions plus que difficile