Compte-rendu Groupe de Travail PPMS du 16 février 2024
Vendredi 16 février s’est tenu un groupe de travail à la DSDEN sur la mise en œuvre de la circulaire du 8 juin 2023 relative au PPMS. Karin Fortun y a représenté la Cgt-Educ’Action
- Il a d’abord été brièvement rappelé ce que le texte préconise, à savoir dans le premier degré le transfert des PPMS des directions d’école vers la DSDEN. Au lieu de deux documents distincts, il y aura dorénavant un document unifié pour les risques majeurs et les risques d’attentat. La CGT Educ’Action en a profité pour demander que la version imprimable soit améliorée par rapport aux versions existantes, très peu lisibles en tirage papier. Ce sera donc à terme la DSDEN qui élaborera tous les PPMS, avec consultation des directions d’écoles. Ces dernières disposeront ensuite d’un délai de 6 semaines pour proposer des modifications. Il y aura également des échanges avec les municipalités. La DSDEN saisira en effet les maires ainsi que les personnes compétentes en matière de sécurité pour validation. Dans la mesure du possible, des procédures communes avec le périscolaire pourront être adoptées. Les PPMS seront réputés validés et communiqués au plus tard aux directions et maires le 15 juillet.
- Les obligations des directeurs-trices ont été précisées : communication des risques et conduites à tenir lors de la réunion de prérentrée et du premier conseil d’école, diffusion d’informations aux parents d’élèves dès la rentrée et mise à jour des contacts d’urgence dès la rentrée également. Il n’y aura pas de changement notable au sujet des exercices à réaliser.
A ensuite été abordée la question de la priorisation des écoles pour l’année en cours et la suivante.
- En effet, un cinquième des écoles doivent être, selon les textes, concernées dès 2023-24. La DSDEN a ainsi accordé la priorité aux écoles les plus soumises à des aléas et les plus vulnérables et a adopté une stratégie de planification des actions par année, en ciblant toutes les circonscriptions. Les critères de priorisation retenus se déclinent en trois catégories :
- – 1/3 sont des écoles soumises aux aléas de type inondation et submersion marine ;
- – 1/3 sont des écoles de REP, QPV ou RECT, d’une part pour les soulager et les accompagner sur tous les leviers, d’autres part en raison de phénomènes de radicalisation avec des menaces d’intrusion accrues dans ces quartiers ;
- – 1/3 sont des écoles librement choisies par les Inspecteurs-trices de circonscriptions.
Les syndicats demandent une plus grande lisibilité des critères retenus par les circonscriptions, une prise en considération des écoles présentant des risques technologiques (usines, stations-service à proximité, etc) ainsi que des groupes scolaires séparés en deux écoles mais ayant un PPMS commun.