Communiqué
commun Cgt, Fo, Fsu, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL
Les organisations syndicales en lutte contre la loi travail affirment
avec force leur détermination à
défendre l’intérêt de tous
les salarié-es actuel-les et futur-es. Elles
relèvent avec intérêt
l’évolution de certaines organisations syndicales
qui ne sont pas dans l’action mais qui expriment leur
désaccord avec le projet de loi…
Les
organisations syndicales et de jeunesse, conscientes de leurs
responsabilités, en appellent encore une fois au
gouvernement et aux parlementaires pour qu’ils assument les
leurs en matière de protection des
salarié-es.
Elles rappellent que ce texte
n’est pas acceptable, notamment sur l’inversion de
la hiérarchie des normes, les accords de
développement et de maintien dans l’emploi,
l’assouplissement des licenciements économiques,
le référendum et la médecine du
travail, facteurs de destruction des garanties collectives et
favorisant la précarité.
De
ce fait, elles jugent incompréhensible et inadmissible, pour
un gouvernement qui prône le dialogue social, que le
Président de la République ne réponde
toujours pas au courrier des sept organisations qui demandent
à être reçues afin de faire valoir
leurs propositions.
Ce
n’est pas en menaçant, en discréditant
le mouvement social et en essayant de diviser, sans succès,
les organisations syndicales et de jeunesse que le règlement
du conflit contre le projet de loi travail sera trouvé.
Elles restent unies et déterminées pour
gagner.
La
mobilisation demeure importante et la votation citoyenne remporte un
grand succès. Les organisations soutiennent les
salarié-es en lutte et ceux et celles qui les rejoignent et
appellent à amplifier les grèves et les
actions.
Si
le gouvernement s’entête, les organisations
syndicales et de jeunesse engagent l’ensemble des
salarié-es actif-ve-s, privé-es
d’emploi et retraité-es, les
étudiant-es et lycéen-nes à poursuivre
les actions revendicatives sous les formes
décidées localement particulièrement
les :
- 23
juin 2016 : date du vote au Sénat (grèves, interpellations
des parlementaires, rassemblements, manifestations,
conférences de presse …). - 28 juin 2016 : remise
de la votation citoyenne auprès des préfectures
et à la Présidence de la République
pour la région parisienne en organisant des
grèves et des manifestations.
D’ores
et déjà le 14 juin s’annonce fort et
verra la participation, l’appui et le soutien de
délégations syndicales européennes et
internationales qui chaque jour témoignent de leur
solidarité.
Pour
ne pas se laisser impressionner, pour résister, les
organisations syndicales invitent à voter pour le retrait du
projet de loi travail et l’obtention de nouveaux droits.
Elles appellent à participer massivement à la
grève et à la manifestation du 14 juin
à Paris.
Les
organisations décident de se retrouver le 15 juin.