APPEL DU
51ème CONGRES
Les
1 000 délégués réunis en
congrès à Marseille du 18 au 22 avril 2016 ont
analysé la situation économique et sociale, le
contexte des mobilisations désormais ancrées dans
le pays depuis plus d’un mois et demi.
La
CGT lance un appel fort et déterminé à
l’ensemble des salariés du privé et du
public, des jeunes, des privés d’emploi, des
retraités et de ses syndicats, à poursuivre et
amplifier partout le rapport de force jusqu’au retrait du
projet de la loi dite « Travail » dynamitant notre
modèle social.
Il
s’agit d’organiser dans toutes les entreprises et
les établissements des réunions
d’information, des rencontres afin de s’opposer
encore plus fort à tous les mauvais coups et à
imposer de nouvelles conquêtes sociales.
Un espoir immense
s’ouvre pour le monde du travail grâce à
la lutte unitaire menée par une CGT moderne, porteuse de
propositions en phase avec l’ensemble des
travailleurs-euses), à l’image du rejet massif du
projet de loi El Khomri exprimé par 70% de
l’opinion publique. Un mouvement qui fait face
à un gouvernement désavoué, en rupture
profonde avec la population et singulièrement toute la
jeunesse. Un exécutif à
l’écoute d’un
patronat rétrograde et menaçant,
privilégiant la finance à la réponse
aux besoins sociaux et ambitionnant de détruire toutes les
garanties collectives en fixant comme seul horizon la
précarité
généralisée, l’incertitude
du lendemain.
Le
désespoir est dans le renoncement, l’espoir est
dans la lutte.
Dans ce
cadre, la CGT appelle toutes les organisations à amplifier
la riposte, dès le 28 avril, par la grève
interprofessionnelle et les manifestations pour obtenir dans un premier
temps le retrait du projet de loi de casse du code du travail.
D’ici
le 28 avril, la poursuite de la construction de l’action
implique la tenue d’assemblées
générales dans les entreprises et les services
publics pour que les salariés décident, sur la
base de leurs revendications et dans l’unité, de
la grève et de sa reconduction pour gagner retrait et
ouverture de véritables négociations de
progrès social.
Pour
un code du travail du 21ème siècle,
Pour
la mise en oeuvre d’une réelle
sécurité sociale professionnelle,
Pour
la réduction du temps de travail à 32 heures.
un code du travail du 21ème siècle,
Pour
la mise en oeuvre d’une réelle
sécurité sociale professionnelle,
Pour
la réduction du temps de travail à 32 heures.
Le
28 avril, comme le 1er mai, journée internationale de lutte
des travailleurs-euses sont autant d’étapes vers
la victoire.