journée internationale des droits des femmes, gagnons
l’égalité
Les droits dont nous disposons aujourd’hui sont le fruit de
la lutte de nos aîné-e-s. La période
actuelle, avec les tentatives de remise en cause du droit à
l’avortement ou encore la volonté
d’enfermer les femmes comme les hommes dans des
stéréotypes et des identités
prédéfinies, montre pourtant que ces droits ne
sont jamais acquis.
L’égalité
proclamée dans la loi n’est pas effective au
quotidien, il y a toujours :
• 27%
d’écart salarial et 40%
d’écart de pension de retraite entre les femmes et
les hommes ;
• 80% des
tâches ménagères assumées
par les femmes ? ;
• 80% des
femmes qui considèrent qu’elles sont
régulièrement confrontées à
des comportements sexistes au travail ;
La
maternité entraine encore trop souvent, au mépris
de la loi, le licenciement ou la pénalisation dans la
carrière !
Pour la CGT,
l’égalité au travail est fondamentale
car elle permet l’émancipation et
l’autonomie économique des femmes.
L’histoire le montre, les grandes avancées pour
les femmes ont été obtenues par la mobilisation.
Ces avancées ne se sont pas faites au détriment
des hommes, mais permettent au contraire
l’émancipation de tous et toutes.
Nous appelons les
salarié-e-s à se mobiliser le 8mars,
journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Nous appelons les femmes à se syndiquer et à
s’organiser pour gagner
l’égalité professionnelle, la
mixité au travail, et lutter contre le sexisme et les
violences.
L’égalité
maintenant, c’est possible !
La CGT
propose :
partiels imposés aux femmes, garantir un minimum de 24 h par
semaine, limiter les amplitudes horaires, majorer les heures
supplémentaires, garantir à tout-es les droits
sociaux (retraite, chômage, maladie…) sur la base
d’un temps plein.
2. Revaloriser et
augmenter les salaires des métiers à
prédominance féminine,parce qu’il
n’est pas normal qu’une assistante de direction ne
gagne pas autant qu’un technicien ; qu’il
y ait 17% d’écart de salaire entre sage-femme et
ingénieurs hospitaliers en fin de
carrière ; que tous les emplois à
domicile, auxiliaires de vie… soient payés aux
minima et sans déroulé de carrière.
3. Faire la
mixité au travail comme dans la
société. Un homme comme une femme doit pouvoir
devenir informaticien-ne, infirmier-e, caissier-e, ouvrier-e ou cadre
dirigeant-e.
4. Mettre en place de
vraies sanctions contre les entreprises et administrations qui
discriminent.
5. Lutter contre les
discriminations de carrières que subissent les femmes, leur
permettre le même accès à la formation
professionnelle.
6. Instaurer une action de groupe contre les discriminations.
7. Garantir une
articulation vie privée / vie professionnelle :
réduire le temps de travail pour toutes et tous, limiter le
travail en horaires décalés ou le dimanche, mieux
partager les congés parentaux et augmenter
considérablement les places en crèche,
à l’école maternelle et la prise en
charge des personnes âgées dépendantes.
8. Lutter contre les
violences sexistes et sexuelles au travail et protéger les
femmes victimes de violence. Garantir à chacun-e un
environnement de travail digne et sans violence (accès aux
sanitaires, vestiaires, pas d’images ou propos
dégradants…).
9.
Améliorer les conditions de travail et lutter contre la
pénibilité des métiers à
prédominance féminine (un-e caissier-e porte cinq
tonnes chaque jour !).
10. Garantir
l’égalité de retraite : droit
à la retraite à 60 ans, augmentation des minima
de pension et des mesures compensatoires.
Pour faire enfin de l’égalité une
réalité, il faut que les femmes
s’organisent collectivement et se syndiquent pour agir au
travail contre les discriminations. Se syndiquer, c’est
casser l’isolement et faire vivre la solidarité
pour agir ensemble. Se syndiquer, c’est se donner les moyens
de se faire entendre et respecter au travail. Se syndiquer
c’est pouvoir construire et porter des propositions pour
améliorer notre quotidien.
L’égalité…
aussi dans la CGT
Les
stéréotypes et le sexisme, ça peut
malheureusement aussi exister à la CGT. La CGT, avec ses
collectifs « Femmes
mixité », mène donc une action
volontariste pour que toutes et tous puissent militer et
accéder aux responsabilités sans subir de sexisme.
Pour faire de
l’égalité une
réalité, le 8 mars comme toute
l’année, syndiquons-nous !