Face au risque néofasciste, un seul mot d’ordre :
Sursaut et unité
Le Rassemblement national a remporté les élections européennes avec un score attendu de plus de 30%. L’extrême droite totalise près de 40% des voix dans un scrutin marqué encore par une forte abstention même si celle-ci recule un peu par rapport aux précédentes élections européennes.
Après avoir méthodiquement cherché à détruire les solidarités collectives à commencer par nos retraites et multiplié les attaques contre les libertés démocratiques, Macron annonce la dissolution de l’Assemblée Nationale en jouant la partition « moi ou le chaos ». Le pompier pyromane met aujourd’hui en scène son duel avec l’extrême droite de manière totalement irresponsable alors qu’il a lui-même créé les conditions du chaos.
Aujourd’hui, nous devons faire face à la possibilité concrète d’une victoire du RN aux élections législatives. Un parti dont l’histoire plonge ses racines dans le fascisme des années 1930 et de la Seconde Guerre mondiale. Un parti qui est l’ennemi du monde du travail, du syndicalisme, des libertés démocratiques, des droits des femmes, des quartiers populaires et qui promeut des politiques discriminatoires et xénophobes. Un parti qui est l’ennemi d’une école publique démocratique et émancipatrice.
Face à ce risque néofasciste, la CGT Educ’Action 06 appelle au sursaut et à l’unité dans la rue comme dans les urnes.
Une unité antifasciste qui doit proposer des perspectives claires et porteuses d’espoirs pour le monde du travail et la jeunesse : défense des libertés démocratiques, défense des services publics à commencer par l’école, retraite à 60 ans, augmentation des salaires et transition écologique.
Une unité antifasciste qui doit se traduire par une mobilisation à la base sur nos lieux de travail et dans nos quartiers.
Une unité antifasciste qui doit se traduire électoralement par des candidatures unitaires aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024.