La Cgt-Educ’Action appelle au rassemblement organisé par l’Union Départementale Cgt avec les occupant-es du Théâtre de Nice
le 23 Avril à14h Place Masséna Nice
SALARIE-ES – INTERMITTENT-ES – PRIVE-ES D’EMPLOI – ETUDIANT-ES
DES COMBATS A MENER ENSEMBLE
UNE SEULE URGENCE :
- Abandonner la réforme de l’assurance chômage et créer des emplois de qualité là où il y en a besoin!
En pleine crise sanitaire, le gouvernement multiplie les réformes régressives qui précarisent un nombre toujours plus important de salarié-es et de personnes privées d’emploi.
Or ce dont nous avons besoin c’est d’une société qui organise le travail pour que les besoins de la population soient couverts. Ce dont nous avons besoin c’est d’une politique de plein emploi pour que chacun-e ai une place. Ce dont nous avons besoin c’est d’un statut protecteur pour le travail salarié.
Précariser les personnes privées d’emploi est injuste et inefficace :
- 60% des personnes privées d’emploi n’ont accès a aucune indemnité chômage
- La nouvelle réforme de l’assurance chômage applicable au 1er juillet va baisser drastiquement le montant des indemnités de ceux-celles qui en perçoivent et rendre plus difficile leur accès
En quoi entretenir la pauvreté et l’exclusion va aider notre pays à répondre aux défis qui nous sont posés
- Créer des emplois de qualité partout il y en a besoin, c’est possible et indispensable :
- Dans nombre d’entreprises privées comme dans les services publics, des postes sont laissés vacants, des jours de repos sont refusés, les charges de travail sont rendues insupportables et la qualité de travail dégradée par des sous effectifs entretenus.
- Les contrats précaires se multiplient, rendant les travailleur-ses de plus en plus malléables et soumis-es au chantage du chômage
- Investir dans des politiques de plein emploi et d’augmentation des salaires nous permettra de répondre aux besoins de la société et nous engagera dans un cercle vertueux dont tout le monde bénéficiera
Rendez-vous le 23 avril à 14h – Place Masséna Nice
Pour une initiative originale avec les occupant-es du théâtre de Nice
LA PRECARITE N’EST PAS UN PROJET
Plutôt que de favoriser la création d’emplois de qualité dans les secteurs qui en ont besoin, le gouvernement passe en force sa réforme de l’assurance chômage applicable dès le 1er juillet 2021.
Le changement du mode de calcul de l’allocation entraînera la baisse des droits mensuels.
Pour certains allocataires, la baisse pourra aller jusqu’à 40% de droits en moins. Un plancher
minimum à 659€ est instauré (seuil de pauvreté : 1063 euros).
…
Vers janvier 2022 : le seuil d’ouverture aux droits à l’indemnisation passera de 4 à 6 mois de travail. Ce changement impactera prioritairement les jeunes, les apprenti-es sans employeur, les étudiant-es ou les jeunes à la recherche d’un emploi inaccessible, particulièrement en cette période de crise sanitaire.
Un exemple actuel et concret : Notre pays est mis à genoux depuis plus d’un an. La COVID n’est pas la seule responsable de cette situation. Notre capacité de résistance face à ce virus serait plus forte si nous ne manquions pas de lits dans les hôpitaux publics, si nous avions une véritable politique publique du médicament accompagnée d’une industrie capable de fournir les vaccins en nombre suffisant.
Il est temps que l’argent produit par le travail serve à construire une société où il fait bon vivre.
Nous avons besoin de services publics partout, pour toutes et tous.
Éducation, Santé, Énergie, Transports, Eau …donnons les moyens aux services publics de jouer leur rôle pendant les périodes de crise mais aussi pour les éviter.
L’argent ne manque pas. Des milliards d’euros d’argent public sont distribués aux grandes entreprises lucratives sans aucune contrepartie exigée et trop souvent sans aucune efficacité. Cette distribution d’argent public doit cesser et servir au financement des services publics, au recrutement des centaines de milliers d’agents manquants !!!
Nous avons besoin d’une réindustrialisation pour une transition écologique :
Des emplois doivent être créés dans le cadre de la relocalisation d’activités stratégiques et de recherches au travers des projets alternatifs financés par des aides publiques conditionnées à des critères sociaux et environnementaux.
Ensemble revendiquons :
- Le retrait de la réforme de l’assurance chômage
- Des créations d’emplois et des embauches dans le public et le privé
- L’augmentation générale des salaires,
- La réduction du temps de travail,
- L’abandon de la loi sur la transformation de la Fonction Publique